Extrait de "Welcome to Atlantis" The Official Magazine Stargate SG1

(...) Pour Elizabeth Weir, survivre dans une galaxie alienne en plus d'être en charge de la sécurité de la première colonie venant de la Terre, n'est pas une chose aisée ; et cela la contraint très vite à prendre un certain nombre de décisions.

"Elle a vraiment dû sacrifier beaucoup de ses idéaux" reconnait Torri Higginson, "Elle a dû repenser ce dont elle n'aurait jamais cru avoir à remettre en question. C'est le cas dans l'épisode 'Poisoning the Well', dans lequel nous avons affaire, d'une certaine façon, à ce qui touche la Convention de Genève et les expériences sur les prisonniers pour faire avancer la recherche."

L'équipe découvre un monde, où les scientifiques procèdent à des expériences qui repousseraient les Wraith pendant plus d'un siècle. Cependant les Wraith vont bientôt attaquer et le temps presse. "Ils viennent trouver Elizabeth" continue Torri "et lui disent qu'ils ont peut-être l'opportunité de sauver les générations futurs et
de les prévenir du péril Wraith, mais pour cela ils doivent utiliser un prisonneir pour expérimenter cela. Ca va à l'encontre de tout ce en quoi elle croit, cependant, elle va leur dire 'Okay allez y'. C'est une des choses qu'elle n'aurait jamais penser cautionner, et dans cet épisode il y a des conséquences, des mauvaises pour la plupart. Mais je pense que si elle devait prendre à nouveau une telle décision, elle ferait le même choix".

(...) En dépit du défi de commandement auquel est confronté Weir, Torri avoue qu'elle est satisfaite d'avoir su garder le côté indulgent de son personnage. "La seule critique que j'ai reçu des fans est que mon personnage n'est pas assez 'vache', ce que je trouve très intéressant. Car c'est le choix que j'ai fait : de ne pas aller dans ce sens. Je ne pense pas que mon personnage est besoin de ce côté là. C'est une chose sexiste qu'on attribue trop souvent aux pesronnages féminins".

Torri Higginson préfère plutôt montrer un côté moins assuré de son personnage, la diplomate qui est heureuse de recevoir les conseils des membres de son expédition, qui sont parfois plus amènes d'analyser la situation. "Je peinds un portrait d'elle comme un leader embarassé, hésitant et qui se bat continuellement. Plus elle avance plus elle devient forte. Sa formation professionnelle c'est les relations humaines et elle travaille à ce que les gens se perçoivent entre eux en tant qu'individus. J'espère qu'elle n'aura jamais ce côté 'vache'".

Traduit pas Marie-Anne